L’HISTOIRE DU CONCOURS DE MACHINES

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Et l’aventure commence…

Le premier concours fut organisé dans les Pyrénées en 1903 par le Touring Club de France. En 1922,  il se déroula en Auvergne toujours sous l’égide du T.C.F. avec un parcours de 660 km en plusieurs étapes. De Clermont-Ferrand et Aurillac en passant par le Puy-Mary. Il faudra attendre l’édition de 1934 pour vraiment marquer les esprits et faire un bon prodigieux dans la technique de la bicyclette. Une nouvelle fois, la compétition se déroula en Auvergne, avec un départ de Clermont-Ferrand pour rejoindre Saint-Etienne en 3 étapes et 460km à travers le Sancy, le Cantal et le Forez.

Le départ du Concours de Machines 1934 depuis Clermont-Ferrand

Le départ du Concours de Machines 1934 depuis Clermont-Ferrand

L’émulation créée par cet événement permit aux artisans-constructeurs Français de faire progresser techniquement les bicyclettes, et de s’imposer comme les références mondiales. Les avancées les plus significatives ont eu lieu de 1934 jusqu’en 1949.
En quelques années, le Concours de machines est poussé par le développement d’un alliage d’aluminium appelé Duralumin. Le poids moyen des randonneuses passe sous les 10 kg et popularise les matériaux légers, le système de dérailleur et les doubles plateaux. L’innovation technique de ces années de concours fait plus progresser le vélo en dix ans que durant toutes les décennies suivantes.

Jo Routens devant le jury

Jo Routens devant le jury

Le Concours de Machines n’est pas une course, mais bel et bien une compétition technique entre les différentes machines. A l’issue de chaque étape, les vélos sont pesés, notés, examinés et classés. Chaque détérioration est pénalisée. Le vélo vainqueur est celui qui a présenté le meilleur compromis entre innovation technique et fiabilité sur le terrain.

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Cet événement fut bénéfique pour les constructeurs en différents points. Cela leur a permis de montrer la supériorité de leurs productions face aux vélos issus des grandes séries, révélant ainsi des constructeurs comme Nicolas Barra (Cycles Barra), Jo Routens ou encore René Herse. Ils devinrent ainsi les précurseurs des vélos modernes, avec une avance considérable sur leur temps.